"Nous, nous avons le droit de vendre des Airbus, d'investir en Chine et les Chinois ne pourraient pas investir chez nous ? Mais dans quel monde sommes-nous ?", a déclaré le premier ministre Manuel Valls ce dimanche sur France 2
Le Premier ministre a rappelé que "la Chine représente 20% des commandes pour Airbus", dont le siège est justement à Toulouse, justifiant ainsi la cession de près de la moitié du capital à un consortium chinois. L'aéroport "va rester majoritairement dans les mains des collectivités territoriales et de l'Etat", a toutefois rappelé M. Valls, en réponse aux inquiétudes émises par des élus tant au niveau national que local.
"Il faut assumer que nous vivons dans une économie ouverte et, en même temps, nous préservons bien sûr nos intérêts fondamentaux. Ce que nous faisons pour un aéroport, nous ne le ferons évidemment pas dans d'autres filières, je pense par exemple au nucléaire", a expliqué le Premier ministre.
Il a précisé enfin qu'il se rendrait en Chine fin janvier, accompagné de patrons de PME.