Air France a détaillé en comité central d'entreprise le plan de départs volontaires, prévoyant la suppression de près de 500 postes parmi le personnel au sol, l'aéroport de Marseille étant le plus touché. A Toulouse, 77 équivalent temps plein disparaissent (64 à l’aéroport, 13 aux fonctions finance).
Sur les 496 postes au sol ouverts au plan de départs volontaires, la compagnie aérienne se fixe pour objectif le départ de 319 équivalents temps plein dans les escales régionales (agents de piste, personnels d'accueil...) dites de "point-à-point", c'est-à-dire sans correspondance. S'y ajoutent, pour la province, 16 postes supprimés au sein de la Direction générale industrielle (DGI, en charge de la maintenance de la flotte) et 13 autres à Toulouse pour les fonctions supports.
Sur les huit aéroports régionaux visés par le plan de départs, Marseille est le plus touché avec 111 postes équivalents temps plein (ETP) dans le viseur.
Viennent ensuite Toulouse (77 ETP), Nice (37), Lyon (28), Strasbourg (27), Bastia et Ajaccio (24), puis Nantes (20). Le reste des suppressions de postes concerne Paris ou la région parisienne (148), principalement à Orly, et plus particulièrement au sein de la Direction générale industrielle (62 ETP).
Le CCE de vendredi a lancé officiellement la procédure d'information et de consultation relative au PDV propre au personnel au sol. Les élus rendront un avis consultatif fin avril, soit un mois et demi après le résultat des élections professionnelles chez Air France. La récolte des candidatures débutera le 1er juin et sera close au 25 septembre. Les premiers départs seront possibles le 30 juin et les derniers, le 31 décembre.
Annoncé en janvier, le plan de départs volontaires prévoit également de supprimer environ 300 postes parmi les hôtesses de l'air et les stewards, seuls les pilotes étant épargnés par ce quatrième plan de départs chez Air France.