Lufthansa et British Airways seraient contraintes de réduire le nombre de passagers sur l'A320neo pour des raisons de sécurité lors de phases critiques, notamment à l'occasion de remises de gaz brutales.
D'après une récente consigne de navigabilité éditée par l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA),
l'A320neo présenterait des faiblesses liées à la position du centre de gravité lors de phases critiques, notamment à l’occasion de remises de gaz brutales.
Selon le magazine américain Aviation Week, Lufthansa qui exploite à ce jour 20 Airbus A320neo, a décidé de les exploiter dans une configuration de 174 sièges initialemment prévu pour 180. British Airways a décidé aussi de laisser vide la dernière rangée de passagers de l'aéronef.
L'agence Européenne de la sécurité Aérienne (EASA) a publié le 31 juillet dernier
des analyses et tests effectués en laboratoire du comportement de commande de vol de l'A320neo. Ils ont identifié une efficacité réduite de la protection contre l'angle d'attaque lorsque l'avion est réglé dans un certain vol.
L'agence européenne précise que cette condition, bien que jamais rencontrée pendant les opérations, si elle n’est pas corrigée, pourrait entraîner "une assiette excessive", engageant une augmentation de la charge de travail de l'équipage de conduite.
Airbus travaille avec les compagnies
Airbus constate le dysfonctionnement et travaille avec les compagnies aériennes pour trouver une solution rapide d'ici 2020. L'allègement du dernier rang est potentiellement une mesure de sécurité pour éviter le moindre risque.L'A320neo pour New Engine Option "nouvelle option moteur" avec des motorisations de dernière génération
offre une consommation réduite de 15 % et des émissions de NOx (composés chimiques formés d'oxygène et d'azote) réduites de plus de 10 %, offrant ainsi une autonomie supérieure de 950 km par rapport à un A320 classique.