A l'approche de l'été, et surtout quand la canicule est là, la tentation est grande de se baigner dans les plans d'eau et les les rivières, même quand cela est interdit. Des accidents ont pourtant lieu chaque année.
Il fait chaud, très chaud et partout en Occitanie, on cherche la fraîcheur. Notamment dans les points d'eau, que la baignade y soit autorisée ou non.
Ce week-end caniculaire a vu le grand retour des amateurs de rivières et de plans d'eau. Seulement voilà, la sécurité ne peut y être totalement garantie, puisque ces lieux de baignade interdite ne sont évidemment pas surveillés.
Au Fauga, par exemple, le maire, Jean-Marie Puig, avoue son impuissance. Il a fait apposer des panneaux d'interdiction sur une "plage" en bord de Garonne mais ne dispose d'aucun moyen pour les faire respecter. A part alerter, via les médias par exemple, sur les dangers que de telles pratiques comportent. "C'est un fleuve, c'est dangereux, on en a eu la triste expérience l'année dernière, il faut faire attention, très attention, particulièrement aux enfants".
En 2021 en effet, un adolescent avait perdu la vie à cet endroit, en tentant de secourir une fillette en difficulté.
Pour cette raison, certains professionnels des activités nautiques ne veulent pas prendre de risques. C'est le cas par exemple de Ludovic Daviau, moniteur de canoë-kayak basé à Clermont-le-Fort en Haute-Garonne. Il ne propose à ses clients que des sorties encadrées ce qui permet de minimiser les risques que présente un milieu naturel apparemment hospitalier mais qui peut recéler des pièges. "Nous on pense que l'eau, comme les rivières, comme les océans, c'est pour toutes les espèces animales dont l'homme. Donc, on est pour que les gens soient responsables d'eux-mêmes. Après, c'est normal que les municipalités veuillent se couvrir, suite à plusieurs incidents".
En France, 40 % des noyades ont lieu dans des plans d'eau ou des rivières.