Les rodéos urbains se multiplient à Toulouse et dans son agglomération. Des comportements dangereux au volant de voitures ou de motos en pleine ville qui sont pourtant davantage sanctionnés depuis l'été dernier.
Dangereux et bruyants, les rodéos urbains connaissent un succès croissant à Toulouse. Des bolides à 2 ou 4 roues sont lancés à près de 200 km/h en ville. Ces courses de voitures illégales, "runs" dans le jargon, sont prisées des passionnés de sensations fortes.
Les grosses cylindrées atteignent des puissances considérables. Elles s'élancent parfois devant des centaines de spectateurs, sans qu'aucune mesure de protection ne soit effective.
Des sanctions renforcées
16 personnes ont été interpellées à Toulouse depuis août. Une nouvelle loi, déposée par la députée LREM de Haute-Garonne, Corinne Vignon, renforce les sanctions.
Les contrevenants encourent 2 ans de prison. 30.000 euros d'amendes et la confiscation du véhicule. Mais le phénomène est loin d'être contenu par les forces de l'ordre...
Vers une pratique légale ?
L'engouement pour ces courses illicites s'avère tenace. Pour échapper aux forces de l'ordre, les organisateurs se contentent de changer de "spots", de sites.
Beaucoup de runners souhaiteraient pratiquer cette passion légalement. Sébastien Goupil tente d'organiser des épreuves sur la base de Francazal.
Des questions de sécurité
Mais il estime la réglementation de la FFA (Fédération Française de l'Automobile) trop contraignante. Or la fédération assume pleinement. En vidéo, le reportage de Christophe Romain et François Guinle