Droit de retrait des cheminots : le trafic SNCF reste très perturbé en Occitanie

Suite au droit de retrait exercé par les cheminots depuis vendredi, le trafic ferroviaire reste très perturbé en Occitanie samedi 19 octobre 2019, premier jour des vacances scolaires d'automne. La SNCF conseille aux voyageurs de "vérifier régulièrement et avant de se rendre en gare".

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La situation est encore très floue, samedi 19 octobre 2019, sur les rails.

Suite au droit de retrait exercé par les agents SNCF après un accident près de Charleville-Mézières, le trafic a été très perturbé vendredi 18 octobre 2019, notamment dans la région Occitanie.
Et ce samedi, premier jour des vacances scolaires de la Toussaint, le site internet de la SNCF annonce que la circulation des TER et Intercités reste très perturbée en Occitanie, sans toutefois préciser quels trains sont concernés. La direction indiquait dans la matinée qu'il n'y avait "pas de circulation sur les TER", mais "quelques bus", et qu'"au fur et à mesure qu'on peut faire des trains, on les met en route".


Les voyageurs sont invités "à vérifier régulièrement et avant de se rendre en gare" et surtout à "reporter leur voyage ou à utiliser des moyens alternatifs".

Ce mouvement social, que la direction de la SNCF qualifie de grève illégale, est en fait un droit de retrait exercé par les cheminots. Ils dénoncent des moyens insuffisants dans les trains. 

Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est un accident dans un train reliant Charleville-Mézières à Reims, mercredi 16 octobre. Le train a percuté un convoi routier exceptionnel coincé sur un passage à niveau, faisant 11 blessés parmi lesquels le conducteur qui était seul agent à bord. 

Les syndicats contestentle mode d'exploitation "équipement agent seul", qui permet de faire circuler des trains sans contrôleur, évoquant des risques de sécurité pour les voyageurs, alors que selon la direction "il existe depuis des dizaines d'années".

Pour Frank Lacroix,  le directeur de la branche TER, "en aucun cas les voyageurs n'ont été mis en danger" et "rien ne justifie un arrêt sans préavis du travail".
De son côté, le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a déploré une "grève surprise (...) hors du cadre légal". Il n'est "pas normal de prendre les usagers à témoin d'une prise de position syndicale sur un dispositif qu'ils contestent", a-t-il estimé. "Les trois quarts des TER
sont exploités seuls à bord
", a fait valoir le secrétaire d'État, qui y voit "une mesure de conduite homologuée" pratiquée "partout en Europe".
    
"Le droit de retrait, c'est un droit des travailleurs pour dire: "attention il se passe quelque chose de grave", a défendu le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. "On a évité un drame parce qu'il y a un conducteur consciencieux, attaché au service public ferroviaire, qui a bossé. Mais on ne peut pas continuer comme ça", a-t-il dit.

 

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