Main dans la main, 96 parachutistes ont battu le record du monde de saut en formation "tête en haut", samedi 30 novembre en Arizona. Parmi eux, un toulousain, Johann Forethier. Il a sauté avec ses camarades à 6 000 m d'altitude pour cet incroyable ballet aérien.
Ils ont fait le grand saut. Un groupe de 96 parachutistes se sont élancés dans le ciel de l'Arizona aux États-Unis, samedi 30 novembre. Ensemble, ils ont battu le record du monde de saut en parachute en formation "tête en haut". Une prouesse impressionnante à 6 000 mètres au-dessus du sol.
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Les 96 parachutistes se sont jetés dans le vide depuis cinq avions différents. Leur chute à 300 km/h ne les a pas empêchés de former une magnifique rosace humaine, dépassant ainsi le précédent record mondial établi en 2019 par 84 parachutistes à Chicago.
Des juges officiels de la Fédération aéronautique internationale étaient présents pour homologuer ce record.
La performance a eu lien à Eloy, une petite ville américaine connue pour ses nombreuses compétitions et ses records aériens.
Un record (un peu) toulousain
Parmi les voltigeurs, une vingtaine de nationalités différentes dont un Toulousain, Johann Forethier. Le jeune homme de 35 ans est licencié au club de Pamier (Ariège) et pratique le parachutisme depuis 2016. Ces huit années d'expérience ont été cruciales pour ce défi qui nécessite une maîtrise et une préparation importante.
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"La grande formation en vol tête en haut représente un défi technique et physique exceptionnel", explique la Française Domitille Kiger, organisatrice de ce record et championne du monde 2012 de "freely", discipline du parachutisme qui consiste à réaliser des figures lors de la chute libre.
Dans cette position, les sauteurs doivent redoubler de contrôle et de vigilance pour rester droit et en équilibre.
Un objectif ambitieux
À l'origine, le projet devait comprendre 100 parachutistes, mais plusieurs tentatives ont raté dans les jours précédents.
"Tous les participants doivent faire face à des contraintes physiques extrêmes, supportant les charges induites par les forces exercées par les parachutistes adjacents", détaille Domitille Kiger.
Pour réaliser leur incroyable figure, les parachutistes ont dû se coordonner. Huit personnes ont formé un premier cercle dans les airs, avant d'être rattrapé par tous les autres participants. Ces deniers se sont greffés à la formation de base pour créer un mandala aérien en parfaite synchronisation.