Des chaises vides, des classes désertées, le mois de juin dans le secondaire est le prélude aux vacances. Situation que des syndicats de l'éducation et FCPE de Midi-Pyrénées ne tolèrent plus.
Le mois de juin vient de s'achever, les vacances scolaires peuvent désormais commencer... officiellement. Car pour la plupart, les élèves du secondaire ont déserté les bancs de l'école. Depuis des années, une bonne part du mois de juin est consacrée à l'oisiveté. Une situation à laquelle les syndicats de l'éducation s'opposent désormais.
Pour le SGEN-CFDT, les épreuves du bac et du brevet doivent être repensées. En effet, durant ces périodes d'examens, les enseignants sont mobilisés et les salles de classes réquisitionnées. Peu de place est laissée aux autres élèves n'étant pas concernés par ces échéances.
Dès lors, selon les syndicats, les élèves sont des laissés pour compte qui rateraient une à deux semaines précieuses de cours. Du côté des professeurs, et c'est notamment l'argumentaire de la FCPE, les syndicats estiment qu'il leur est difficile de boucler des programmes qui subissent déjà des coupes chaque année.
Des arguments que le SNES trouve, quant à lui, un peu exagérés. Une semaine de cours représente quatre ou cinq heures pour une discipline dans une année scolaire. C'est peu, d'autant que les élèves sont souvent lessivés par la chaleur du mois de juin.
EN VIDEO / le reportage de Julie Valin et Virginie Beaulieu