Le festival photo MAP est de retour à Toulouse. Du 3 au 19 mai 2019, quinze expositions d'artistes renommés ou en devenir sont programmées. Avec cette année un lieu inédit, en plein centre-ville, pour leur servir d'écrin.
Pour sa 11ème édition, le festival photo MAP de Toulouse ne déroge pas aux principes qui ont assuré son succès depuis sa création en 2008 : gratuité de l'accès aux expositions, sensibilisation du grand public à la pratique photographique, confrontation de jeunes talents et de grands noms de la profession.
Un lieu d'exposition inédit
Après avoir choisi pour les éditions précédentes des lieux emblématiques du patrimoine architectural toulousain (les Halles de la Cartoucherie, le Musée Paul Dupuy, l’Espace EDF Bazacle, le Quai de le Daurade...), les organisateurs de cette 11ème édition ont opté cette année pour l'Espace Croix-Baragnon, en plein centre-ville.Cet ancien centre culturel de 3000 mètres carrés, fermé au public depuis 2017, sera entièrement rouvert pour la durée du festival, avant d'être entièrement rénové. Il sera l'épicentre de ce MAP 2019, qui proposera en prolongement des expositions, des médiations, des concerts, ou encore des "brunchs" propices aux rencontres autour de la photo.
Organisateurs et artistes vont investir les bureaux vides de cette maison des arts, en lui dédiant une scénographie spécialement créée pour l'occasion.
Un focus sur plusieurs générations
L'édition MAP (comme Mise Au Point) 2019 a choisi cette année encore de mettre plusieurs générations de photographes en lumière. De grands noms du photojournalisme (Eric Bouvet) ou de la photo de mode (Peter Knapp) côtoieront des artistes en devenir. Cette année, après un appel à auteur sur le thème imposé "POP !", les organisateurs ont sélectionné le travail de la jeune photographe Barbara OLMOS, diplômée des Beaux-Arts de Tarbes, auteur d'une série baptisée "Hamburger".Un festival gratuit
Pour les visiteurs, ce festival, entièrement gratuit, est une occasion unique de découvrir des univers photographiques diamétralement opposés : photos de mode des années 60, photojournalisme des années 70, instantanés des soirées mondaines des années 90... Les styles d'écritures sont également variés : vidéos, installations, collages...Une grande variété d'expression qui contribue d'année en année au succès de ce festival désormais bien ancré dans le paysage culturel toulousain.