Deux jours après la journée de grève, la mobilisation se poursuit du côté de la SNCF. Sur le plan national, comme régional, le trafic reste très perturbé. À Toulouse, des blocages sont en cours sur les routes.
L'intersyndicale avait rêvé d'une grève générale et d'un pays à l'arrêt. Deux jours après la grève et les manifestations du mardi 7 mars, la France n'est pas à l'arrêt, mais tourne au ralenti.
"On arrête tout"
En Occitanie, Toulouse se réveille même avec la crainte d'un blocage. Depuis ce matin, des manifestants munis d'une banderole " le 9, on arrête tout" ont bloqué les entrées de Toulouse au niveau de la rocade, sortie Sept Deniers-Ponts Jumeaux, pendant près d'une heure, comme ici Allées de Brienne.
Après avoir levé leur blocage, encouragé par les forces de l'ordre notamment, les manifestants déambulent sur le boulevard de la Marquette. D'autres points de blocage sont ciblés, comme le rond-point du Palays, à proximité de l'autoroute.
Journée compliquée dans les gares
Il n'y a pas que sur la route que la situation se complique. Dans les gares, la SNCF annonce un trafic très fortement perturbé. 2 TER (trains régionaux) sur 5 circulent en moyenne. Pour les TGV Inoui et Ouigo, 1 train sur 3 circule. Du côté des trains intercités, 1 train sur 5 circule dans l'axe Paris-Limoges-Toulouse et 1 sur 3 entre Bordeaux et Marseille.
C'est encore plus difficile concernant les trajets de province à province, 1 train sur 10 circule. Le trajet Clermont-Béziers est totalement interrompu. Entre Toulouse et Hendaye, des bus de substitution assurent les voyages.
Dans le même temps, les cheminots tiennent un piquet de grève à l'entrée du Technicentre de Toulouse. Une centaine de personnes seraient sur place d'après un décompte de l'intersyndicale.
Plus d'une vingtaine de vols annulés
Dans les airs, 28 vols sont d'ores et déjà annulé au départ de l'aéroport Toulouse-Blagnac. Plusieurs compagnies (Air France, Lufthansa, Iberia, EasyJet). Le trafic est encore susceptible d'évoluer en cours de journée.