"Hakim", parti en Syrie, a été pris en charge par la police à son retour à Toulouse

Le jeune garçon de 15 ans est rentré à Toulouse tôt ce mardi matin après avoir été "récupéré" en Turquie. Avec son père, ils ont été "pris en charge" par les services de renseignement dès leur descente d'avion. Il aurait ensuite rejoint son domicile de Pinsaguel. 

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L'un des adolescents toulousains qui avaient quitté l'école pour aller faire la guerre en Syrie, surnommé "Hakim" a été récupéré lundi en Turquie par son père et est arrivé à Toulouse ce mardi matin après avoir passé la nuit à Paris. Il aurait ensuite été conduit à son domicile de Pinsaguel, près de Toulouse. 

"Le jeune homme et son père sont arrivés à Roissy par un vol Turkish Airlines, en provenance d'Istanbul, lundi soir. Ils ont été accueillis par la Police aux frontières (PAF) et ont passé la nuit dans un hôtel aux abords de l'aéroport", a déclaré une source aéroportuaire à l'AFP.

Le garçon âgé de 15 ans, et son père ont ensuite embarqué pour un vol en direction de Toulouse tôt mardi matin qui a atterri à Blagnac peu avant 9 heures. 
A sa descente d'avion à Toulouse, l'adolescent a été pris en charge par l'antenne toulousaine de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Des journalistes présents sur place devant le domicile des parents à Pinsaguel ont vu arrivé plusieurs personnes. Le père, contacté par des représentants de la presse, a affirmé que son fils était présent à la maison, mais les journalistes n'ont pas pu vérifier si c'était réellement le cas ou si les policiers l'ont discrètement "exfiltré" pour l'interroger dans un lieu inconnu. 

L'autre adolescent, 16 ans, est rentré en France dimanche, selon des sources proches du dossier. Les deux lycéens s'étaient envolés le 6 janvier pour la Turquie avec l'intention de rejoindre en Syrie la cohorte de jeunes Français qui combattent au côté des jihadistes.

Lire ici notre dossier sur ces Toulousains qui sont en partis faire le jihad en Syrie. 


Les policiers ont beaucoup de questions à poser aux deux jeunes. Ils voudront savoir comment des lycéens en viennent à laisser tomber l'école pour un projet qui interpelle les autorités par l'âge de ses auteurs et qui a conduit le président François Hollande à affimer la nécessité de "protéger nos jeunes de France" pour qu'aucun d'entre eux "ne se laisse entraîner" dans un tel combat.

Au cours des toutes dernières années, 600 ou 700 Français ou étrangers vivant en France seraient allés se battre en Syrie, en seraient revenus ou auraient été plus ou moins engagés dans un tel projet. Un phénomène sans précédent qui va s'accélérant et qui constitue "le plus grand danger auquel nous devons faire face dans les prochaines années" selon le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

Parmi eux, une douzaine de mineurs ont mené à bien le voyage syrien, dont au moins un des deux jeunes Toulousains. En ce qui le plus jeune, ni sa famille ni son école n'ont rien vu venir. Elevé au sein d'une famille musulmane dans le respect des autres selon son père, il est décrit comme un lycéen sans histoires. Sa famille n'aurait jamais eu maille à partir avec la police.

L'adolescent de 16 ans au contraire ne serait pas un inconnu. Des membres de sa famille aurait des convictions religieuses assez dures et le plus jeune lui-même aurait fréquenté occasionnellement la mosquée d'un quartier sensible de Toulouse. C'était un élève au parcours tortueux, qui ne s'était pourtant pas signalé défavorablement depuis la rentrée d'après le proviseur du lycée des Arènes. 

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