L'expérimentation des bornes pour voitures électriques se termine à Toulouse

Mise en place en septembre 2013, l'expérimentation des bornes et voitures électriques en autopartage s'arrêtera le 7 novembre prochain. Mais la nouvelle municipalité veut "préparer l'avenir" avec une carte des futurs emplacements dans la ville. 

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L'expérimentation des véhicules électriques en auto-partage se termine le 7 novembre prochain. Mise en place en septembre 2013, l'expérience aura duré un peu plus d'un an. "Mitigé" pour les uns, "décevant" pour les autres, le bilan de cette opération n'est en tout cas pas satisfaisant. Pour autant, Toulouse-Métropole veut anticiper et prépare une carte des futurs emplacements pour l'arrivée massive de voitures électriques dans la ville, d'ici quelques années. 

Une expérience peu mobilisatrice

Dans le cas de l'auto-partage, "le bilan est mitigé, reconnaît Céline Soulier, directrice de Citiz Toulouse qui gère un parc de véhicule en partage auprès de ses abonnés, dont les 4 voitures électriques mises en place durant l'expérimentation. Sans doute les conditions d'expérimentations n'étaient elles pas optimales, mais on s'est surtout rendu compte que les usagers avaient besoin d'un vrai accompagnement humain pour la prise en main du véhicule électrique". 
Impression partagée par Jean-Michel Lattes, premier adjoint au maire et vice-président de Toulouse-Métropole en charge des transports et des déplacements, mais en d'autres termes : "L'auto électrique n'est pas encore entrée dans les moeurs, renchérit-il. Les gens trouvent ça merveilleux mais au moment de louer ou partager une voiture, ils choisissent le thermique. Tout le monde y est favorable, mais personne ne s'en sert". 

L'expérience méritait d'être menée

Au départ, quatre partenaires se sont associés pour mettre en place cette expérimentation : 
  • Toulouse Métropole, pour la mise en place des aménagements de voirie
  • EDF pour la fourniture des 4 véhicules en auto-partage et de l'énergie
  • le groupe Cahors pour l'installation des bornes de recharge
  • Citiz Toulouse (ex-Mobilib) pour la mise à disposition des véhicules à l'autopartage.
Chaque emplacement équipé dans la ville comptait également une place pour les propriétaires de leur propre véhicule électrique qui pouvaient ainsi recharger leurs batteries à un prix modique. Mais là aussi l'usage a été très marginal, les possesseurs de voitures électriques ayant déjà un équipement de recharges à leur domicile ou dans leur garage. 

La poule et l'oeuf

Alors faut-il pour autant tout arrêter ? Sans doute pas pour les acteurs de ce projet. Les conclusions de cette expérimentation vont surtout montrer ce qu'il ne faut pas faire. 
Pour Jean-Michel Lattes, le problème réside dans l'offre et la demande : "C'est un peu l'histoire de la poule et de l'oeuf, résume-t-il. On peut attendre d'avoir plus de voitures électriques pour installer plus de bornes de recharge. Mais pour avoir plus de voitures électriques il faut déjà avoir les bornes". 

Anticiper

La nouvelle équipe dirigeante de Toulouse-Métropole, sortie des urnes en mars dernier, veut donc "anticiper" selon les termes de Jean-Michel Lattes. L'expérimentation s'arrête là, mais le vice-président chargé des transports indique avoir demandé à ses services de cartographier les emplacements disponibles un peu partout en ville pour y installer, à terme, des bornes de recharge. "Il est évident, indique Jean-Michel Lattes, que ça va arriver un jour. Le nombre de voitures électriques est très faible à Toulouse, mais il va forcément exploser dans les années qui viennent. Il faut anticiper". Cette carte des emplacements "futurs" a aussi un avantage : elle ne coûte pas cher. Le moment venu, il faudra trouver un ou plusieurs partenaires pour équiper les places retenues. 

Pas de libre-service comme à Paris ou Bordeaux

En tout cas, la métropole Toulousaine ne se lancera pas, c'est sûr, dans un projet type Bluecar à Paris ou BlueCub à Bordeaux ou encore BlueLib, sur le modèle des vélos en libre-service comme Vél'Ô Toulouse. Dans la capitale de Gironde, 90 voitures électriques sont ainsi en place. Un tel dispositif n'est pas d'actualité à Toulouse : il n'y aura pas d'appel d'offres dans ce domaine confirme Jean-Michel Lattes. L'élu insiste plutôt sur les liens avec Citiz Toulouse, société coopérative et participative dans laquelle la Métropole a une participation, pour continuer à travailler sur le dossier des voitures électriques. Et le faire avancer. 

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