Une rencontre de dernière minute avec Jean-Luc Moudenc a permis de lever l'ultimatum et d'ouvrir des négociations.
La position de la mairie de Toulouse sur l'occupation de la Bourse du Travail par le syndicat CGT s'est assouplie vendredi lors d'une entrevue entre les syndicats et Jean-Luc Moudenc, le maire (Les Républicains) de Toulouse, a-t-on appris ce lundi.L'entrevue a eu lieu vendredi 26 juin, à 4 jours de la fin de l'ultimatum fixé par la ville de Toulouse et communiquée par courrier en février dernier à la CGT par l'adjoint au maire chargé des finances Sacha Briand.
Selon la CGT, la réunion avec Jean-Luc Moudenc a permis de lever l'ultimatum et d'ouvrir des négociations sur le loyer à payer pour l'occupation des locaux municipaux par l'Union régionale et l'Union départementale des syndicats CGT.
Mais pour Sacha Briand, interrogé ce lundi par France 3 Midi-Pyrénées, "il n'y avait pas d'ultimatum, nous n'avons jamais dit que nous expulserions la CGT des locaux au 30 juin. C'est seulement à partir de cette date que nous ne voulons plus financer seuls l'hébergement de la CGT". Selon lui, un "accord est probable" lors de la prochaine réunion, notamment grâce à la position du Conseil départemental de la Haute-Garonne sur le financement.
La CGT avait dans un premier temps réagi vivement à la demande de la mairie (lire courrier ci-dessous), indiquant que le syndicat ne quitterait jamais le bâtiment où Jean Jaurès l'avait installé. Le secrétaire départemental de la CGT avait même comparé les méthodes de la ville de Toulouse à celles des communes gérées par le Front National.
Finalement, les choses semblent s'apaiser. La prochaine réunion est organisée le 8 juillet avec les partenaires (Région, département, ville et syndicats) pour tenter d'avancer sur ce dossier sensible.