La mise en examen de cet étudiant de Sciences Po à Toulouse, accusé de viol par une élève de l'école, a été levée, a-t-on appris auprès de l'un de ses avocat, maître Julien Aubry. Un fait "rarissime" qui va certainement conduire à un non-lieu, selon lui.
Mis en examen en février 2021 pour des faits de viol commis sur une élève de l'école, le jeune étudiant de Sciences Po Toulouse s'est vu notifier au mois de septembre la levée de son contrôle judiciaire puis la levée de sa mise en examen.
Une information révélée par nos confrères de la Dépêche du Midi, ce jeudi 18 novembre, qui vient de nous être confirmée par l'un des deux avocats de l'étudiant, maître Julien Aubry. "C'est un fait rarissime'', explique-t-il. "Il passe d'un statut de mis en examen à celui de témoin assisté, ce qui prouve qu'il y a eu de nouveaux éléments dans le dossier".
Vers un non-lieu
Un témoignage, par exemple, aurait conduit la justice à prendre cette décision de levée de mise en examen, qui va conduire à un non-lieu, assure maître Julien Aubry.
Il n'en reste pas moins, déplore l'avocat, que la situation reste très difficile pour le jeune homme qui a été mis au ban de la communauté étudiante. Maître Aubry le décrit comme quelqu'un de très marqué par le déferlement sur les réseaux sociaux et dans les médias qu'ont entraîné les dénonciations de la victime présumée, le dépôt de plainte puis la mise en examen. Très marqué aussi par le manque de soutien de son école.
Il continue d'étudier cependant, mais en distanciel.
Je ne souhaite à personne de vivre ce qu'il a vécu.
La procédure disciplinaire engagée à son encontre, délocalisée à Bordeaux à sa demande, n'a pas encore eu lieu : maître Julien Aubry ne doute pas que cette levée de mise en examen pèsera dans les décisions.