Pris en flagrant délit, un militant anti-pub comparaissait en mai devant le tribunal de Toulouse, pour avoir retiré 15 affiches en mars 2016. 1000 euros d'amende avaient été requis par le parquet. Ce mardi 28 juin, il a été condamné à 400 euros d'amende.
En mai, le tribunal d'instance de Toulouse a jugé un ingénieur de 29 ans, militant anti-pub, coupable.... d'avoir retiré quinze affiches publicitaires de leurs panneaux en mars dernier. Si les raisons de son procès semblent superflues, l'homme qui risquait 3 750 euros d'amende a été condamné ce mardi 28 juin à 400 euros d'amende et à des dommages et intérêts.
Le militant, 29 ans, est membre de l'association "Résistance à l'Agression Publicitaire", il y a une trentaine de membres actifs à Toulouse. Le tribunal a statué : il a été condamné à une amende de 400 euros, à verser 600 euros de dommages et intérêts ainsi qu'au remboursement de 500 € des frais de justice engagés par JC Decaux.
Il peut toujours faire appel de cette décision à la condition de trouver un expert capable de venir témoigner à la barre du tribunal et espérer une relaxe.
Ce n'est pas la première affaire de ce type à Toulouse. En 2014, un autre militant anti-pub a été jugé à Toulouse. Pour avoir coupé quatre affiches et fait disjoncter une vitrine JCDecaux sur les allées Jean Jaurès en 2013, ce dernier avait écopé en première instance de 1 500 euros d'amende mais les faits qui lui étaient reprochés ont été requalifiés en appel en simples dégradations volontaires n'ayant entraîné qu'un dommage léger et son amende annulée.