Le syndicat mixte des transports en commun (SMTC) de Toulouse a lancé mercredi la concertation pour ce projet de téléphérique urbain. Voici quelques éléments à connaître, avant une décision finale qui interviendra à la fin 2015.
En lançant la concertation (qui aura lieu du 2 au 20 novembre), le conseil syndical du 14 octobre du SMTC a marqué un pas important dans le projet d'Aérotram, ce téléphérique urbain qui doit être construit à Toulouse. L'idée et les premières études avaient été lancées par l'ancien maire PS Pierre Cohen. Après la bascule à la mairie en mars 2014, Jean-Michel Lattes, l'adjoint aux transports et président du SMTC, avait freiné le projet en raison de son coût avant d'envisager... de le rallonger.
Le projet initial prévoit la jonction entre l'Oncopole près de l'ancien site AZF, l'hôpital Rangueil via la colline de Pech David et l'Université Paul Sabatier. Mais le SMTC envisage désormais que cet aérotram soit le premier maillon d'une ceinture sud qui irait à l'ouest jusqu'à Basso Cambo et à l'est jusqu'à Montaudran.
Le trafic estimé est de 6 à 7000 passagers par jour, soit l'équivalent des lignes de bus les plus fréquentées du réseau Tisséo. Il faudra 10 minutes pour relier l'Oncopole à l'Université au lieu de 45 actuellement en transports en commun et 20 en voiture (sans compter les bouchons).
Le coût prévu oscille entre 44 et 63 millions d'euros, en fonction de la technologie choisie. Si le SMTC valide ce projet fin 2015 à l'issue de la concertation avec les Toulousains, la mise en service pourrait intervenir en 2020.