Partout en France la fréquentation a baissé dans le centre-ville, après les attentats de Paris survenus le 13 novembre dernier. À Toulouse, la Fédération Nationale de l'Habillement appelle l'Etat à l'aide pour pallier le manque-à-gagner observable depuis 10 jours.
"On constate une baisse sur les villes partout en France, du nord au sud de l'est à l'ouest, de 20 à 30 % de fréquentation dans les centres-villes", a déclaré Bernard Morvan, président de la Fédération nationale de l'habillement (FNH), qui par ailleurs appelle l'Etat à faire un geste vers ces commerçants qui doivent faire face à la pénurie d'acheteurs.L'association des commerçants de l'hyper-centre de Toulouse, a confirmé une baisse de 40% de la fréquentation des magasins du centre-ville au lendemain des attentats de Paris et une baisse 30% sur l'ensemble de la semaine passée. Cette succession de tragiques événements et concomitante à la baisse de fréquentations des commerces. Les Toulousains évitent les rassemblements et les lieux de rencontre de masse. Ils sont gagnés par la prudence... ou la peur.
Il faut dire que plus qu'ailleurs en France, les attentats de novembre, résonnent d'une manière particulières dans l'esprit des Toulousains, qui ont de la mémoire. En 2012, Mohamed Merah, exécutait froidement 7 personnes dont 3 enfants à Toulouse et à Montauban.
La FNH demande une aide de l'état qui se manifesterait par un coup de pouce financier, mais aussi par une présence policière plus importante aux abords des commerces du centre-ville, pour rassurer les clients à l'approche des fêtes de fin d'année.
Les commerçants du secteur du prêt-à-porter demande une aide de l'état pour pallier le manque à gagner.