Le projet de Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse s'accélère. L'ensemble des collectivités d'Occitanie concernées se sont réunies dimanche 26 septembre autour du préfet de Région. Elles se sont engagées à mettre 3 milliards d'euros pour son financement, dont 1,2 milliard pour la seule région.
Le projet de ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse passe à la vitesse supérieure. Dimanche 26 septembre 2021, l'ensemble des collectivités concernées par le projet se sont réunies à la préfecture de région afin de confirmer le financement de la LGV Toulouse-Bordeaux qui doit permettre de relier Paris en 3 heures depuis Toulouse.
Dans un communiqué commun, le préfet Etienne Guyot et la présidente de Région, Carole Delga, assurent que "les 6 départements de Haute-Garonne, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, du Tarn et de Tarn-et-Garonne ainsi que les Communautés d’agglomération d’Albi, d’Auch, de Cahors, de Castres-Mazamet, de Montauban, de Muret, du SICOVAL, de Tarbes-Lourdes et la Métropole de Toulouse se sont ainsi engagés dans le financement du projet."
30% du financement total assuré par les collectivités d'Occitanie
L'ensemble de ces collectivités se sont engagées à verser près de 3 milliards d'euros. La région d'Occitanie prend à sa charge 41 % de cette somme, soit 1,2 milliard d'euros.
Pour Carole Delga "un accord historique dans l’avancement du Grand Projet du Sud Ouest" vient d'être scellé. Toujours selon la présidente de Région, "l’enjeu était crucial, puisque nous devons désormais créer, pour mars prochain, l’Établissement public local qui ouvrira la voie au lancement du chantier de construction." Une création officialisée le 3 septembre dernier.
Dans l'attente des financeurs de Nouvelle-Aquitaine
De son côté, l'État, par la voix de son représentant, a confirmé sa participation à hauteur de 4,1 milliards d’euros. "L’engagement de l’ensemble des collectivités territoriales est déterminant dans ce moment historique, a estimé Etienne Guyot. Nous avons donc une fenêtre d’opportunité sans précédent pour l’ensemble du sud-ouest qu’il faut impérativement saisir."
L'Union Européenne engage 2 milliards d'euros. Reste à savoir ce que "les financeurs de la région Nouvelle-Aquitaine", partie prenante du projet, sont prêts à sortir de leur poche pour un projet comprenant Bordeaux-Dax et dont l'enveloppe globale se monte à 10 milliards d'euros. Tous se réuniront mardi 28 septembre de nouveau autour du préfet de la région Occitanie, "pour compléter le tour de table".