Le concept de la bibliothèque humaine est né en l'an 2000 à Copenhague, à l'initiative de quatre Danois, membres du groupe «Stop the Violence». Le principe est de s'appuyer sur le témoignage de personnes victimes de discriminations pour faire tomber les préjugés.
Dans cette bibliothèque un peu particulière, les livres sont en chair et en os ! La lecture prend la forme d'un échange d'une trentaine de minutes entre deux personnes. Le projet fonctionne depuis un an à Toulouse. C'est une Toulousaine, Phyllis Fouchard, qui a importé l'idée dans notre région.
Le groupe de "livres humains" est aujourd'hui constitué d'une vingtaine de personnes.
Le titre du livre donne le thème : "J'ai appris à marcher deux fois", "La sexualité sans tabou", "Musulmane insoumise", "Enfant placé … Mère indigne ?".
Le lecteur fait son choix avant d'être conduit auprès du "livre humain". La rencontre se déroule en face à face. Dans ce cadre confidentiel, toutes les questions peuvent être posées.
Le dispositif a été mis en place une demie douzaine de fois depuis sa création à Toulouse.
Lors des dernières rencontres du papier et du livre à l'espace Job, nous nous sommes glissés dans la peau d'un lecteur.
La bibliothèque humaine est un mouvement présent dans 80 pays.