Marine, 22 ans, étudiante à Toulouse et 200 euros par mois pour vivre

Une fois son loyer payé, il ne lui reste plus que 200 euros en poche pour vivre. Marine est étudiante en première année de sciences économiques et sociales, elle ne bénéficie plus de bourse universitaire et elle est obligée de travailler pour vivre. Un rythme qui nuit à ses études.
 

Société
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Les étudiants sont récemment descendus dans la rue pour dénoncer leurs conditions de vie. Ils demandent au gouvernement des mesures d'urgence pour faire face à une précarité de plus en plus grande.
Une détresse psychologique et financière qui s'est traduite ces derniers mois par des actes désespérés ; un étudiant a notamment tenté de s'immoler par le feu pour "hurler" sa précarité.

Marine, étudiante en première année de sciences économiques et sociales témoigne de ce malaise étudiant et nous livre un quotidien bien morose.


"Pour faire tes études t’as intérêt à t’accrocher, ça va pas être les meilleures années de ta vie".

Marine se confie cash, pas de larme mais le poids de sa précarité est dans son vocabulaire. Son quotidien n’est pas rose, pour payer ses études et son loyer, elle est contrainte de travailler dans un restaurant 30 heures par semaine 6 jours sur 7. Un rythme qui nuit à ses études. A l’approche des partiels, difficile en effet d’allier révisions et petit boulot.

Depuis septembre dernier, Marine ne bénéficie plus de bourse universitaire, une centaine d’euros qui lui manquent cruellement.

" J’ai pas l’impression de profiter du système, j’ai besoin de cet argent, du coup de désespoir pur et profond,  j’ai pleuré comme une pauvre meuf devant le Crous de Toulouse".


En France, la précarité des étudiants augmente

50 % des étudiants travaillent à côté de leurs études
Selon l’Observatoire de la vie étudiante (OVE), en 2016  un étudiant sur deux travaillait pour augmenter ses revenus.
 

20 % des étudiants sous le seuil de pauvreté

Selon une enquête " Revenu, niveau de vie et pauvreté ",menée en 2016 par l'Insee 20,8 % des élèves et étudiants vivaient sous le seuil de pauvreté, soit à moins de 60 % du niveau de vie médian.




Voir le reportage de Laura Dolan
 
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