Trois personnes ont été interpellées en France, en lieu avec le mystérieux "groupe AZF" qui avait menacé la SNCF en 2003 et 2004 par des courriers envoyés notamment depuis Toulouse.
Trois personnes soupçonnées d'appartenir au mystérieux "groupe AZF" qui avait menacé de saboter le réseau ferré français en 2003-2004 ont été interpellées mardi matin, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
Agées d'une cinquantaine d'années, ces deux hommes et une femme ont été arrêtés par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire, dans l'Yonne, le Loiret et la Seine-et-Marne, ont précisé ces sources.
En 2003 et 2004, ce mystérieux "groupe AZF" avait proféré, par courrier, des menaces contre les transports ferroviaires en France. Il avait surgi deux ans après l'explosion de l'usine chimique à Toulouse.
Les courriers avaient été envoyés de Toulouse. D'importants moyens policiers avait été employés pour surveiller les boîtes aux lettres et bureaux de poste à Toulouse. Des milliers de cheminots avaient été réquisitionnés pour surveiller les voies ferrées sur tout le territoire français.
Deux engins explosifs artisanaux avaient été découverts près de Limoges et de Troyes.
L'affaire avait défrayé la chronique parce que les policiers communiquaient avec "le groupe AZF" via les petites annonces du journal Libération, avec des surnom "Suzy" et "Mon gros loup".