Dans la nuit du 26 au 27 juillet, 167 passagers en provenance d'Athènes on été détournés de leur destination (Nantes), pour passer la nuit à l'aéroport de Toulouse. Des lits de camp ont été installés par les pompiers dans un des halls. Face à la colère des passagers, ce matin la société Volotea, en charge du vol, reste mutique.
C'est un retour de vacances dont ils se seraient bien passés. 167 passagers ont passé la nuit dans le Hall A de l'aéroport de Toulouse-Blagnac. "Les pompiers nous ont installé des lits de camp, et nous ont apporté deux petites bouteilles d'eau chacun", raconte l'une des passagères en provenance d'Athènes.
Le vol en question, de la compagnie Volotea, arrivait directement d'Athènes. Un trajet Athènes-Nantes comme il s'en fait beaucoup, sans lien avec les incendies qui ravagent actuellement la Grèce.
Malgré tout, rien ne s'est passé comme prévu.
150 lits de camps dans l'aéroport
Prévu a 20h l'avion a finalement quitté Athènes à 22h45. Le faisant arriver après minuit à Nantes. Trop tard pour pouvoir s'y poser, l'aéroport fermant ses portes. "10 minutes avant d'atterrir on a été prévenu que nous étions détournés à Toulouse, raconte une passagère. On nous a proposé de passer la nuit en hôtel mais sans moyen pour nous y conduire, et sans information pour notre retour à Nantes."
Résultat, la majorité des passagers a passé la nuit sur place. 150 lits de camps ont été installés. "La direction de l'aéroport a été vraiment efficace, de même que les pompiers. Mais concernant Volotea, aucune nouvelle."
Le personnel de Volotea n'était pas au courant
Car au milieu de la nuit, les premiers membres du personnel de la compagnie aérienne ont pris leur service à l'aéroport, sans être informés de la situation. "Depuis 4h17 exactement ce matin, on attend une solution. Les gens ont faim, ils n'ont presque pas dormi. Mon fils de 12 ans s'est uriné dessus pendant la nuit, on n'a aucune information", rapporte la passagère.
Vers 8 heures, un responsable de Volotea s'est présenté aux passagers pour leur expliquer les modaliés de transport jusqu'à Nantes. Le ton était assez tendu.
Les 167 passagers devraient donc être conduits en bus jusqu'à Nantes vers la fin de matinée. "On ne veut pas seulement un remboursement, on veut des excuses, et un gros dédommagement", rapporte-t-on parmi les passagers dans le Hall A.