Les cyclistes et les piétons pourront bientôt rejoindre l'Ile du Ramier à Toulouse (Haute-Garonne) grâce à ces deux ponts au-dessus de la Garonne. Des passerelles qui permettent de circuler de la rive droite à la rive gauche.
On la devine à peine surplombant la Garonne, comme suspendue entre ciel et eau. La passerelle qui relie l'Ile du ramier aux rives droite et gauche de la Garonne, à Toulouse, vient de recevoir ses premiers visiteurs avant d'ouvrir au public le 22 juin.
D'un côté, la passerelle Anita Corti pour le quartier Empalot, de l'autre la passerelle Robert Poujade reliant le quartier Saint-Cyprien. Deux édifices de 150 mètres de long et 5 de large conçus pour permettre une circulation en toute sécurité des piétons sur une voie et des cyclistes sur une autre.
Le chantier, livré avec quelques semaines de retard, sur le calendrier initial a coûté un peu moins de 20 millions. Un projet soutenu par des subventions de l'Etat et de l'Europe qui ont participé à hauteur de 40%.
Pour soutenir l'ouvrage d'art, aucun pylône ne plonge dans la Garonne. Le choix s'est porté sur une passerelle haubanée.
Visite de chantier sur l’île du Ramier (3). Moment d’émotion avec la jonction des deux rives ce jour par la passerelle d’empalot. @DufraisseCcile1 @dunaljonnhy @jlmoudenc @Toulouse . Une prouesse technique impressionnante. pic.twitter.com/ZE7UrBSUCB
— François Chollet (@FrancoisChollet) December 18, 2023
"Le concept s'intègre dans la nature. Le pylône sur l'Ile du Ramier ne dépasse pas la hauteur des arbres et aucun arbre n'a été abattu dans le cadre de ce chantier pourtant important. C'est une prouesse technique! Nous tenions à une intégration dans le paysage. C'est cohérent avec le caractère de l'Ile du ramier, l'un des poumons verts de Toulouse", se réjouit François Chollet, vice-président de Toulouse-Métropole en charge de l'écologie.
D'autres passerelles pourraient être construites dans les années qui viennent afin de poursuivre l'aménagement de l'Ile du ramier. "Le projet est de faire de l'Ile du ramier un jardin pour Toulouse. L’idée est de permettre aux piétons et aux cyclistes d'y accéder. Nous avons tout pensé en fonction des liens possibles avec l'utilisation des réseaux de pistes cyclables, et réseaux de bus, de Tram ou de métro. Tout cela va dans le sens d'un projet de renaturation du site", précise Jean-Luc Moudenc, le maire divers droite de Toulouse qui annonce la plantation de 12 000 arbres.
Un maire pour qui l'édifice peut être qualifié de beau et pratique. "Beau parce que les choix architecturaux sont élégants. Pratique parce que piétons et cyclistes pourront y circuler sereinement chacun dans sa voie".
Les Toulousains pourront emprunter et découvrir ce nouvel ouvrage d'art le 22 juin prochain.