Sirak Hakobyan est boxeur professionnel qui porte les couleurs du boxing Blagnac club. Originaire d’Arménie, Sirak est surtout un homme généreux sur le ring comme dans la vie. Un reportage photos et sons à découvrir ici
25 combats chez les professionnels à seulement 24 ans, ce n’est pas courant dans le monde de la boxe. Explication : Sirak Hakobyan est passé pro, à seulement 18 ans.
10 ans plus tôt, sa famille fuit l’Arménie pour des raisons politiques, en quête d’une terre d’accueil. Ce sera la France, pays des droits de l’homme.
L’adolescent, apprend la langue française, indispensable à toute intégration. Sirak Hakobyan découvre la boxe à Châteauroux, sur un malentendu. A sa grande surprise, il prend vite confiance sur le ring.
Pour progresser, passer un cap, le Franco-Arménien, quitte sa ville, sa famille et son travail. Le jeune boxeur veut s’entraîner à Blagnac, avec Mohamed Bennama, entraîneur à l’époque d’Arsen Goulamirian, aujourd’hui Champion du Monde WBA des lourds-légers.
Au boxing Blagnac club, Sirak Hakobyan poursuit sa progression, jusqu’à la finale des championnats de France poids welters. Le confinement l’a empêché d’affronter le tenant du titre en mars dernier.
Généreux sur le ring comme dans la vie
Boxer ne lui rapporte presque rien. Chez les Hakobyan, tout le monde travaille. Sirak, trouve un emploi à Toulouse, chez le bailleur social Patrimoine S.A. La Languedocienne. Responsable de clientèle à l’agence du Mirail, il aide à son tour les personnes, à faibles revenus, en quête d’un logement. Domaine de prédilection : une résidence du quartier de Bellefontaine.Sirak Hakobyan est « un facilitateur de vie ». Il dénoue les problèmes au quotidien. Améliore la vie de nombreuses familles en difficulté. Généreux dans la vie, comme sur le ring où il est plus démolisseur que styliste. Son grand cœur, l’a ainsi poussé à un beau geste durant le confinement. Sirak est allé offrir des chocolats aux soignants de l’hopital Purpan de Toulouse pour les fêtes de Pâques.
Son portrait en photo montage sonore, réalisé par Eve Ducau, Jean-Pierre Duntze et Serge Djian