La ville n'aura plus à payer un euro symbolique pour l'acquisition du castelet de la Prison Saint-Michel. Après signature d'un bail emphytéotique courant septembre, elle en prendra possession pendant 99 ans. C'est ce qu'a déclaré mardi Pierre Cohen, le maire de Toulouse.
Dès septembre, l'Etat cédera donc ses droits de possession du castelet de la Prison Saint Michel à la ville de Toulouse. La ville en deviendra donc responsable et pourra l'utiliser.
Un lieu de mémoire
Une grande partie de cet espace sera consacrée à la mémoire comme l'ont souhaité les associations d'anciens combattants , de résistants et de victimes de la seconde guerre mondiale.
Une autre partie sera utilisée pour le quartier.
Une rencontre sera organisée entre la mairie et les associations dans les semaines qui viennent.
Ensuite commenceront les travaux de réhabilitation.
Et l'étoile ?
L'autre partie de la prison est constituée par la structure en étoile, dans les rayons de laquelle se trouvaient les cellules et les différentes cours et espaces.
Cette partie là n'est pas classée.
La mairie ne peut se permettre financièrement d'acheter cette partie-là pour une somme de 11 millions d'euros comme l'avait proposé le gouvernement du temps du Président Sarkozy.
Le maire de Toulouse va tout faire pour convaincre la ministre de la justice de trouver un accord raisonnable sur le prix.
Toutefois, il n'est pas dans les priorités de la mairie de financer 50 millions de travaux pour réhabiliter l'étoile plus deux à trois millions par an de fonctionnement. D'autres partenaires devront s'asseoir autour de la table, notamment la Chambre de Commerce dont le projet d'installation de la nouvelle Ecole de Commerce dans l'espace de l'étoile n'est pas encore définitivement abandonné.