L'instruction par l'Etat du dossier du "PLB" (le prolongement de la ligne B de métro toulousain) vers Labège avance selon la préfecture qui a signé le 20 janvier les autorisations relatives à la loi sur l'eau. Mais l'accord n'a toujours pas été trouvé entre Jean-Luc Moudenc et le Sicoval.
La préfecture de la Haute-Garonne a indiqué ce vendredi 22 janvier qu'un arrêté préfectoral concernant les autorisations relatives à la loi sur l'eau dans le cadre de l'instruction du prolongement de la ligne B de métro vers Labège a été signé le 20 janvier dernier.
Il s'agit d'un nouveau pas dans l'instruction administrative de ce projet. Le dossier préliminaire de sécurité a été approuvé le 28 mai 2015 et l'arrêté préfectoral portant dérogation au titre de la protection des espèces protégées à été signé le 2 novembre 2015.
La préfecture précise cependant que ces "ces actes administratifs ne préjugent en rien la décision finale de l'Etat qui sera prise au titre de la déclaration d'utilité publique".
Depuis l'élection de Jean-Luc Moudenc à la mairie de Toulouse en mars 2014, un bras de fer s'est engagé entre d'un côté le nouveau maire et le président du Syndicat Mixte des Transports en Commun (SMTC) Jean-Michel Lattes et de l'autre le Sicoval, la communauté de commune du sud-est toulousain, présidée actuellement par Jacques Oberti.
Le SMTC et Jean-Luc Moudenc ne veulent plus du prolongement de la ligne B vers Labège, mais proposent que la future 3ème ligne de métro desserve la commune. Financer les deux projets (environ 400 millions pour le PLB et presque 2 milliards pour la 3ème ligne) paraît impossible.
Lors des voeux de Jean-Luc Moudenc à la presse le 14 janvier, Jean-Michel Lattes avait indiqué que les discussions "avançaient" avec le Sicoval, sans plus de précisions.