Rentrée à Toulouse : quelques conseils pour rassurer les (nouveaux) étudiants

Principale ville étudiante du Sud-Ouest, Toulouse s'apprête à en accueillir près de 115 000 dans ses murs. Parmi eux, beaucoup de nouveaux arrivants qui peuvent se sentir un peu perdus...

Pour les quelque 115 000 étudiants qui s’apprêtent à démarrer une nouvelle année universitaire à Toulouse, c’est un parcours du combattant qui s’annonce : réinscription, paperasse, files d’attente, recherche d'un logement, etc.

Ce dur retour à la réalité, qui surgit après les dernières torpeurs estivales, a de quoi décourager. Rassurez-vous, vos appels de détresse ont été entendus, vous n’êtes plus seul.

Afin de centraliser tous les services qui font besoin aux futurs étudiants et de leur éviter de parcourir la ville en urgence d’un bout à l’autre, le Welcome Desk accueille depuis la rentrée 2015 les nouveaux arrivants. Cet espace d’accueil, situé au 41 allées Jules Guesdes regroupe plusieurs services, du Crous aux transports en commun.


Les étudiants étrangers n’ont plus besoin de se rendre à la préfecture pour retirer un dossier, il suffit de le télécharger et de prendre rendez-vous avec l’antenne de la préfecture, située dans cet espace d’accueil.

Pour la Caf, des conseillers du Crous sont présents sur place pour aiguiller les étudiants dans leurs demandes de bourse, de logement et de caution.
Depuis son ouverture le Welcome Desk a accompagné plus de 34 000 étudiants.

Pour avoir une aide individuelle concernant les demandes de bourses, le logement, les aides, les activités culturelles, il faudra vous rendre au CASE au 58 rue du Taur.

Des solutions alternatives pour le logement

Dès la mi-août, c’est le rush immobilier, les agences sont prises d’assaut par des étudiants paniqués qui doivent souvent revoir leurs prétentions à la baisse. Malgré une forte tension immobilière et une demande très importante en logements à la rentrée, Toulouse propose aussi des solutions alternatives. Même si elles ne figurent pas dans les premiers choix, il est toujours bon de savoir qu’elles existent.

Si vous ne trouvez pas votre bonheur tout de suite avec une agence immobilière, orientez-vous vers des logements temporaires. L’offre Airbnb est importante à Toulouse et peut dépanner en cas d’urgence.

Les réseaux sociaux offrent également une alternative intéressante et certains groupes sur Facebook centralisent les offres et les demandes et regroupent plusieurs milliers de membres. Attention toutefois aux pièges et aux offres trop alléchantes.

Le logement intergénérationnel, même s’il a du mal à décoller dans la région, est une piste à explorer. Moyennant un loyer souvent bas, des propriétaires retraités qui vivent seuls proposent d’héberger des étudiants. Si cette initiative offre des logements à loyer modéré tout en luttant contre la l’exclusion des personnes âgées, les propriétaires sont encore trop peu nombreux à se porter volontaires (un propriétaire pour quatre étudiants).

Attention aussi aux marchands de liste. Certaines enseignes se font passer pour des agences immobilières et proposent une liste de logements avec les numéros des propriétaires. L’étudiant doit avancer une somme entre 120 et 200 euros, nettement moins qu’avec une vraie agence, pour avoir accès à une liste de biens sélectionnés selon ses critères.

Mais ces listes ne sont pas mises à jour et certains logements sont déjà occupés, d’autres ne répondent pas du tout aux critères du client et certains numéros ne sont même pas attribués. Un conseil simple mais fondamental : ne jamais payer pour un logement que l’on n’a pas encore visité.

Des transports adaptés

Toulouse est l’une des villes en France où les transports sont les moins chers. Tisséo proposait jusque-là un pass à 10 euros par mois pour les moins de 26 ans. Mais cette offre pourrait bien être remise en cause dans les prochains mois (de même que la gratuité pour les plus de 65 ans).
La mairie réfléchit désormais à une offre modulable en fonction des revenus des parents.

Deux lignes de métro desservent actuellement la ville du nord au sud et de l’est vers l’ouest et une troisième devrait ouvrir en 2024. En plus du tramway et du bus, des VelôToulouse sont disponibles sur des bornes réparties dans la ville.

Pour les étudiants qui disposent d’une automobile, il est possible de bénéficier d’un « stationnement résidant » à tarif préférentiel dans le périmètre du logement.
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