Rugby : la gendarmerie nationale prépare sa sélection féminine

Créée il y a un an, l'équipe de France féminine de rugby de la gendarmerie nationale est en cours de constitution. Début septembre, vingt-quatre joueuses ont été rassemblées pour un stage de cohésion d'une semaine. Parmi elles, beaucoup sont licenciées dans des clubs d'Occitanie.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Tout est né de la volonté de Ludivine Wieder, capitaine de gendarmerie, et ancienne joueuse du XV de France militaire féminin. Elle s'est lancée dans la création d'une équipe nationale de rugby féminin uniquement composée de gendarme(tte)s.
Il y a un an elles étaient treize ou quatorze; aujourd'hui la manager de la sélection féminine de rugby de la gendarmerie nationale a 48 dossiers de joueuses sur son bureau.

L'objectif est d'avoir 60 joueuses, pour pouvoir tripler tous les postes, car certaines sont gendarmes mobiles et partent parfois pendant 3 mois en outre-mer

explique la sélectionneuse nationale.

Début septembre, 24 sélectionnées ont effectué un stage de détection et de préparation au Centre National d'Entraînement de la Gendarmerie (CNEFG) à Saint-Astier, au coeur du département de la Dordogne.
 
Elles sont officiers, sous-officiers ou réservistes; toutes sont licenciées dans des clubs de rugby. Beaucoup viennent d'Occitanie. Certaines évoluent en Top 16, d'autres en Fédérale ou en universitaire (Aurélie Barbier est talonneur à Nîmes, Charlène Walter 3ème ligne à Béziers, Pauline Baumont arrière à Toulouse et Amélie Solberg 2ème ligne à Auch).

A la recherche de leaders

La cohésion, elles l'ont travaillée sur le terrain de rugby, bien-sûr, mais pas que !...
 
Descente dans un souterrain obscur au bout d'une corde à noeuds : une épreuve typique de l'entraînement militaire. © Jean-Pierre Duntze / France 3 Occitanie
L'armée française aime soumettre ses recrues à des épreuves originales : descendre dans un souterrain, cheminer dans le noir absolu et trouver le chemin de la sortie, par exemple.
Un test de solidarité collective qui permet de faire ressortir les individualités ayant un tempérament de leader : ce qui est fondamental dans une unité militaire l'est tout autant dans une équipe de rugby.

Nous sommes toutes et tous gendarmes, nous nous connaissons bien, nous partageons les mêmes valeurs, le même mode de fonctionnement, et ça rend les choses plus faciles

analyse Sébastien Dantand, entraîneur des lignes arrières.

La constitution de l'équipe avance bien. L'ambition de Ludivine Wieder est de l'inscrire dans le calendrier des compétitions militaires internationales.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

Enquêtes de Région : Quel avenir pour l'agriculture francilienne ?

regarder