Santé. Les lycéens toujours attirés par les carrières médicales, ils sont nombreux à se renseigner au salon de l'étudiant

Le salon de l'étudiant s'est déroulé à Toulouse, ce samedi 14 octobre. Plus de 6 000 lycées et étudiants viennent récolter des informations sur leur futur parcours. Un constat : la filière santé, malgré les difficultés, attire toujours les jeunes Français.

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À Toulouse, quatrième ville de France, on compte 450 médecins généralistes pour environ 50 000 habitants. Il en manquerait au moins cent. Sans parler des spécialistes, des infirmières...

C'est dire si la filière des métiers de santé est en tension. Elle attire pourtant toujours les jeunes lycéens et étudiants français. Pour des raisons diverses et variées. Mattéo, par exemple, venu au salon de l'étudiant ce samedi, le reconnaît :"ça peut aider à renforcer ce secteur. Et puis, c'est bien payé, généralement".
Enora, elle, a toujours eu "envie d'être auprès des personnes, de les aider à aller mieux". Tandis que Justine explique que son père ayant été malade, cette épreuve lui a donné envie d'exercer un métier de la santé.

Motivés. Mais inquiets, ces futurs étudiants. Effectivement, si l'on cherche de nouveaux soignants, l'accession aux études de médecine est toujours aussi difficile.

Cette directrice d'une école de préparation aux métiers de la santé et au paramédical le reconnaît : "Ce sont des études qui plaisent énormément", explique Amélie Herry, directrice de l'école préparatoire Cours Esquirol à Toulouse. "Mais malgré la suppression du numerus clausus, ça reste des études très sélectives, notamment avec la plateforme Parcoursup. C'est une première sélection avant la première année. Et beaucoup de lycéens s'en inquiètent". 

Il faudrait libérer des places, plaide Carine Chemin, directrice de Sup'perform. "Pour accéder aux études de santé, il y a en première année un numerus apertus, c'est-à-dire un nombre de places limité, notamment à Toulouse, et ce, dans les cinq filières de santé : médecine, odontologie, maïeutique, kinésithérapie et pharmacie. Ce numerus apertus est sans doute inférieur aux besoins de ces métiers de la santé". 

On a une population vieillissante, des besoins plus importants de soins et à la base, ça n'a pas suivi en terme d'augmentation du numerus apertus. 

Carine Chemin

Rien qu'à Toulouse, on estime à 1 500 le nombre de soignants qui manquent actuellement.

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