Lundi, les services de l'Etat et la municipalité de Toulouse ont expulsé deux squats occupés depuis des années. 30 personnes seraient à la rue selon associations humanitaires. La Mairie, elle dit avoir proposé des solutions de relogement à tous les ressortissants européens.
Les services de l'Etat et la mairie de Toulouse ont procédé lundi à l'évacuation d'un campement ( impasse Barthe) et d'un squat à Toulouse (avenue de Lardenne). Au total environ 120 personnes vivaient dans ces habitations précaires.
Selon Médecins du Monde, 30 personnes dont 5 enfants et une femme enceinte seraient restés à la rue sans solution de relogement. " Pour ceux ci la mise en danger est immédiate. Le suivi, les soins, les traitements chroniques sont fortement compromis, alors que de nombreuses démarches étaient en cours pour améliorer l'état de santé de ses familles", estime l'association.
Refus des solutions d'hébergement
Mais la mairie de Toulouse, n'a pas du tout la même version des faits. Selon elle, la municipalité à procédé à l'hébergement avec accompagnement social, pour les publics ressortissants européens présents et recensés dans ces campements comme elle a pu le faire précédemment lors du démantèlement d'autres sites.
77 personnes (dont 29 enfants), se seraient donc vu proposer un hébergement ou un relogement par les services de l'État et de la Mairie. Mais certaines d'entre elles auraient refusé ses solutions.
Après l'île du Ramier, Montaudran, le squat des Izards, le squat des Arènes, et les campements de Ginestous, c'est la sixième opération de ce type.