Une Toulousaine est sans nouvelles de cinq membres de sa famille franco-israélienne (deux adultes et trois enfants), depuis que le Hamas les a pris en otages dans le kibboutz de Niroz, au sud d'Israël. Témoignage.
Les jours passent et l'angoisse monte, inexorablement. Depuis le 7 octobre, date de l'attaque terroriste sanglante et sans précédent du Hamas sur Israël, la famille franco-israélienne Dan-Jaoui subit une attente interminable.
Une Toulousaine, membre de cette famille, se fait le relais ici de cette terrible situation :"Nous sommes sans aucune nouvelle d'eux depuis une semaine. Après l'attaque de leur kibboutz, ils sont introuvables. Le Hamas les a pris en otages". Eux, ce sont Carmella, 80 ans, cousine de cette habitante de Toulouse, ses trois petits-enfants, Noya, 13 ans, Erez et Sahar, 12 et 16 ans et le père de ces deux derniers, Ofer Kalderon.
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Les deux mères des trois enfants ont échappé aux attaques. "Elles sont très seules", poursuit celle qui vit une attente angoissante et interminable à Toulouse. "On ne sait pas comment les aider. On est en train de monter un comité de soutien, on essaie d'alerter, d'informer les gens. On ne sait pas bien comment faire pression pour que des négociations aboutissent".
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La France a confirmé la disparition de 18 Français dont plusieurs enfants, parmi lesquels Noya, Erez et Sahar.
La famille Dan-Jaoui est installée en Israël depuis plusieurs décennies, comme l'évoque la cousine des disparus :"Mon oncle, le frère de mon père, Juif tunisien, est venu faire ses études de médecine à Paris, pendant la seconde guerre mondiale. Il y a rencontré sa femme, qui n'était pas juive, et avec laquelle ils ont fui, d'abord dans le sud de la France puis en Tunisie.
Après la guerre, ayant subi des propos et des postures antisémites, ils ont décidé de ne pas revenir en France mais de partir en Israël, après la création de l'état. Mon oncle avait un idéal sioniste de gauche, socialiste. Il a exercé là-bas en tant que médecins, a eu deux enfants, mes cousins, et a toujours vécu selon ces principes".
Israël a confirmé samedi la présence de "plus de 120 civils" retenus captifs à Gaza, parmi environ 150 otages enlevés par le Hamas, qui a menacé de les exécuter. Des centaines de personnes restent portées disparues.
