Pour entrer en staps à Toulouse, mieux vaut avoir de la chance. 800 candidats, 350 places. Et un tirage au sort qui désigne les heureux élus. Les universités n'ont en effet pas le droit de pratiquer de sélection sur dossier. Mais comment faire quand il y a plus de candidats que de places ?
Pour être admis en faculté de sports à Toulouse, Montpellier ou Poitiers, il faut certes remplir et rendre son dossier d'inscription mais il faut aussi... être tiré au sort. Une méthode qui peut sembler étrange et injuste mais qui a été mise en place pour contrer une autre inégalité, celle du "premier arrivé, premier servi".
En France, les universités n'ont en effet pas le droit de pratiquer de sélection sur dossiers. Mais comment faire quand les infrastructures ne permettent pas d'accueillir tous les candidats ? Le cas est particulièrement frappant dans les sections sports. Les présidents d'université réclament plus de moyens. En vain. Le tirage au sort pourrait même s'étendre à des sections comme la médecine, la psychologie ou le droit. D'autres sections comme la musicologie à Paris 8 ont obtenu des dérogations pour une épreuve de sélection.