Mardi 1er mai, dans l'après-midi puis dans la soirée, les policiers ont été la cible de jets de projectiles durant l'interpellation de deux trafiquants de drogue. Ils ont dû faire usage de gaz lacrymogènes pour se dégager.
L'interpellation de deux dealers dans le quartier du Mirail a donné lieu mardi 1er mai à des affrontements entre des groupes de plusieurs dizaines de personnes et les policiers, a-t-on appris de plusieurs sources policières.
En fin d'après-midi, dans le quartier de la Reynerie, des groupes s'en sont pris aux policiers qui tentaient d'interpeller un trafiquant de drogue. Au jet de projectiles ont répondu des gaz lacrymogènes pour permettre aux policiers de se dégager. L'individu n'a pas pu être interpellé, selon une source policière.
Plus tard dans la soirée, vers 22h20, une nouvelle interpellation d'un trafiquant, cheminement d'Auriacombe, a également donné lieu à des échauffourées entre un groupe d'une quarantaine de personnes et les policiers. L'homme a été interpellé et les policiers ont là aussi essuyé des jets de projectiles avant de pouvoir se dégager.
Le syndicat SGP Police FO évoque un policier légèrement blessé, bousculé et jeté au sol lors de l'interpellation nocturne. Une information non-confirmée par la DDSP de la Haute-Garonne.
La tension reste donc vive 15 jours après la série de nuit d'émeutes dans le quartier du Mirail. Le nouveau directeur de la sécurité publique dans la Haute-Garonne, Nelson Brouard, est décidé à poursuivre la lutte contre le trafic de drogue. Selon lui, les événements de ces dernières semaines au Mirail sont liés à la lutte accentuée contre les trafics.