Ce vendredi 11 octobre, les conclusions de l'enquête publique ont été révélées. L'avis est favorable pour une déclaration d'utilité publique concernant la troisième ligne de métro dans la métropole toulousaine.
Les Toulousains pourront-ils monter à bord d'un nouveau métro en 2025 ? C'est bien parti ! Les conclusions de l'enquête publique ont été publiées ce vendredi 11 octobre. La commission d'enquête a donné à l'unanimité un avis favorable à la déclaration d'utilité publique de la troisième ligne de métro dans la métropole toulousaine.
Cette ligne de métro relierait Colomiers Gare à Labège la Cadène et passerait par cinq communes différentes : Blagnac, Colomiers, Labège, Ramonville-Saint-Agne et Toulouse. Sur son parcours, se trouveraient de nombreux pôles d'emplois avec trois sites majeures d'Airbus et les sites de ATR, Daher-Socata, Safran et Thales.
Si les autorisations environnementales sont obtenues, les travaux pourraient commencer en 2021 et le métro serait opérationnel en 2025.
Des avantages...
Dans le rapport d'enquête, les avantages et les inconvénients de cette troisième ligne sont mis en exergue. Parmi les avantages, les correspondances avec les autres lignes de transport du réseau Tisséo. Sur le parcours, on trouvera une correspondance avec le tram T1 (arrêt Jean Maga), le métro A (Marengo Matabiau) et le métro B (La Vache Nord Toulousain, François Verdier et Institut National Polytechnique de Toulouse). Il y aura également des stations de parkings vélo et quatre parkings relais pour les voitures afin d'encourager à laisser sa voiture en dehors de la ville. Toutefois, les parkings en début de ligne "peuvent paraître insuffisants", indique le rapport.Côté environnement, le métro est une aubaine. Comme il permet de ne pas utiliser sa voiture, le rapport indique que cette ligne entraînera une baisse de consommation d'énergie fossile de 20 millions de litres de carburant par an.
Mais aussi quelques inconvénients
Un des reproches fait à cette troisième ligne est qu'elle ne passe pas par l'aéroport. Mais le point noir de cette opération reste son coût. Pour le moment, il est indiqué que l'opération coûterait 2,67 milliards d'euros.