A l'appel de plusieurs organisations syndicales et associations, les étudiants et lycéens de Toulouse devaient se retrouver dans la rue mardi après-midi pour dénoncer les expulsions de jeunes scolarisés en France. Une poignée d'entre eux seulement a bravé la pluie.
"Quand la loi est injuste, il faut la changer..."
C'est sur ces mots que les jeunes, étudiants et lycéens de Toulouse, devaient se retrouver dans la rue mardi après-midi. A l'appel des syndicats UNEF, UNL, FIDL mais également à l'appel de la CGT et de la Ligue des Droits de l'Homme, ils se sont rassemblés en effet place Esquirol à Toulouse. Mais seule une poignée d'entre eux a bravé la pluie.
Après leur mobilisation d'avant les vacances scolaires de la Toussaint, ils souhaitaient pourtant ne pas désarmer. En continuant notamment de réclamer le retour de la jeune Léonarda ainsi que de Khatchik, ce lycéen parisien expulsé vers l'Arménie le 12 octobre dernier, ainsi que la sanctuarisation de la scolarité.
Partout en France, la mobilisation des étudiants et des lycéens semble s'essouffler. A la mi-journée à Paris, plusieurs centaines de manifestants ont quitté la place de la République vers Nation, sous la pluie et une forte escorte policière.
Les manifestations précédentes avant les vacances de la Toussaint avaient mobilisé plusieurs milliers de jeunes.