Le délibéré du jugement en appel de l'agresseur des pompiers toulousains en août dernier a été rendu mercredi. Bellile Diab a été condamné à deux ans de prison ferme plus un an avec sursis et mise à l'épreuve.
Lors du premier jugement en décembre Bellile Diab avait été condamné à deux ans de prison ferme mais son avocat avait jugé bon pour son client de faire appel.
Les faits
Les violences survenues dans la soirée du 3 août dans le quartier sensible du Mirail avaient suscité un vif émoi: trois pompiers avaient été violemment pris
à partie par un groupe d'une trentaine de jeunes très agressifs. Ils avaient dû rebrousser chemin pour se mettre à l'abri et n'avaient pu se porter au chevet d'une septuagénaire victime d'un malaise chez elle.
Bellile Diab
Bellile Diab avait été à l'origine de l'attroupement en s'en prenant violemment aux pompiers, les accusant d'avoir voulu heurter le scooter sur lequel il circulait
comme passager dans la cité.
Les trois pompiers l'ont également identifié comme celui ayant lancé un parpaing dans le pare-brise de leur fourgonnette d'intervention.
A la barre, lors du procès en appel, le prévenu a de nouveau reconnu avoir insulté, molesté et menacé de mort un des pompiers. Il a en revanche maintenu qu'il ignorait que les trois pompiers étaient en intervention, affirmant que ces derniers n'avaient pas actionné leur gyrophare.
Il a ajouté avoir fait appel car il jugeait sa première condamnation trop sévère: "Je trouve que j'ai trop pris. Ça fait trop pour moi. On m'a mis tous les chefs
(de prévention) sur le dos parce que j'étais tout seul" dans le box, a-t-il argué.