La mairie de Toulouse a renouvelé l'arrêté anti-prostitution pour une durée supplémentaire d'un an. Un arrêté qui, il y a un an déjà, ne plaisait pas à tout le monde.
L’arrêté anti-prostitution de la Ville de Toulouse vient d’être prolongé pour une année supplémentaire.
Cet arrêté, publié il y a un an a été très critiqué de la part les associations de défense des travailleuses du sexe, qui estiment que la majorité municipale "ne fait que déplacer le problème et précariser davantage les prostituées."
Jean-Luc Moudenc, avait publié un premier jet de cet arrêté en 2014 lors de son arrivée au Capitole, pour répondre aux revendications de certains habitants du quartier des Ponts-Jumeaux, des Minimes ou encore de Matabiau. Mais problème, la prostitition se serait déplacée dans d'autres rues en périphérie des quartiers concernés par l'arrêté.
L'année dernière, une deuxieme version de l'arrêté a étendu la zone d'application du texte adminitratif, notamment sur l’avenue des Etats-Unis et de Fronton où les prostituées sont passibles d’une amende de 38 euros. Depuis le 1er mars 2015, la police a dressé 1374 procès verbaux.
Aujourd'hui, il s'agit toujours du même périmètre d'application, tous les jours à toute heure de la journée et de la nuit.