Ne le cherchez plus si vous passez sur le périphérique extérieur de Toulouse à hauteur du chantier de l'échangeur de Borderouge : le radar mobile qui y avait été installé début octobre a quitté la Haute-Garonne. Mais il devrait revenir fin novembre.
Rarement l'installation d'un radar automatique n'aura suscité autant de rebondissements et de péripétie. Dernière en date : la "disparition" du célèbre radar-mobile installé à Borderouge, près du chantier de l'échangeur. Dans la nuit de lundi à mardi, les services de l'Etat l'ont "déplacé" dans un autre département du sud-ouest, sans préciser lequel. Mais, hasard ou pas, un radar similaire sera mis en service mercredi dans l'Hérault sur le chantier de doublement de l'A9.
A la direction départementale des routes, on précise en effet que ce radar mobile est attaché aux zones provisoirement dangereuses (notamment les chantiers) de tout le grand sud-ouest. La décision a donc été prise de déplacer le radar dans une autre zone. Mais, attention, il devrait être de retour sur le périphérique toulousain "à la fin du mois" de novembre.
Ce radar avait déclenché une vive polémique début octobre, au moment de son installation sur une zone limitée à 70 km/h, car un automobiliste avait mis en ligne une vidéo où l'on voyait plus d'une cinquantaine de flashs en moins de trois minutes. Finalement, la préfecture de la Haute-Garonne avait indiqué que le radar était en test et que les automobilistes flashés ne seraient pas verbalisés.