A l'appel de la CGT et de Sud, une centaine de manifestants s'est rassemblée ce mercredi après-midi devant l'Hôtel Dieu à Toulouse pour perturber le conseil de surveillance du CHU et réclamer l'arrêt de toutes les restructurations engagées par l'hôpital.
C'est un conseil de surveillance sous haute tension qui s'est tenu ce mercredi après-midi à l'Hôtel Dieu à Toulouse. Et sous bonne escorte. De nombreux CRS avaient en effet été mobilisés pour empêcher les manifestants de s'inviter à la réunion de gouvernance du CHU de Toulouse. Faute de pouvoir entrer dans l'Hôtel Dieu, ils ont organisé un concert de percussions sous ses fenêtres.
Depuis de nombreuses semaines déjà, les organisations syndicales dénoncent un climat et des conditions de travail extrêmement difficiles dans les hôpitaux toulousains. En cause, selon elles, les restructurations engagées par l'hôpital. Elles demandent un moratoire sur le "Plan Avenir" engagé par l'hôptal et l'arrêt de toutes ces restructurations. Une demande déjà formulée lundi, lors d'un CHSCT exceptionnel convoqué après le suicide d'un infirmier de l'hôpital Rangueil sur son lieu de travail. Si la direction du CHU a reconnu ce drame comme un acident du travail, elle refuse toujours ce moratoire.