Les "observateurs en gilet jaune" de la LDH, ou de la fondation Copernic, qui avaient pour but d'observer et de dénoncer les pratiques policières lors des manifestations ont été stupéfaits de voir des policiers venir se plaindre à eux de leurs conditions de travail.
Ces observateurs des pratiques policières sont ainsi devenus des sortes d'arbitres, ou en tout cas des observateurs impartiaux auprès de qui tous les belligérants viennent se confier quelque soit le camp.
Au début "L'observatoire des pratiques policières"...
Dans le cadre de leurs actions pour soutenir une pleine citoyenneté de l’ensemble des personnes en France, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), la Fondation Copernic et le Syndicat des Avocats de France (SAF), en lien avec des sociologues, ont mis en place un Observatoire des Pratiques Policières. Au départ, il s’est agit de comprendre pourquoi, lors des manifestations pour Sivens, lors des luttes contre le centre commercial Val Tolosa ou la manifestation pour les droits des femmes du 8 mars 2016, les dispositifs policiers étaient si disproportionnés.
... ensuite, observateurs en gilets jaunes des manifs
Par la suite, dès septembre 2017, des personnes de l’Observatoire (identifiables par leur gilet Jaune et bleu siglé « Observateur» lors des manifestations) ont commencé à observer le déroulement des manifestations autorisées après avoir prévenu la Préfecture de Toulouse ainsi que les organisateurs de leur présence.
Surprise : des policiers sont venus exposer leurs difficultés
Dès les premières manifestations, quelques policiers leur ont fait savoir, sous une manière ou une autre, les difficiles conditions de travail qu’ils vivaient : Etat d’urgence, effectifs réduits, incompréhensions face à certains comportements des directions
Les "observateurs" invitent donc les policiers ou gendarmes à témoigner
Selon les observateurs, leurs informations sont encore trop incomplètes pour permettre d’analyser les confrontations entre manifestants et forces de Police ou de gendarmerie.
Ils lancent donc un appel à témoignages.
Vous êtes policiers, gendarmes, membres de la hiérarchie.
Vous avez envie de faire valoir vos points de vue, vos interrogations ?
Prenez contact avec nous.
Les témoignages resteront anonymes
Au vu des conditions particulières, appelées obligation de réserve, et sans avis contraire de la part des témoins, les observateurs assurent l’anonymat absolu des témoignages.