Toulouse: manifestation de quelque 400 policiers, soutien des pompiers

Plusieurs centaines de policiers et leurs familles se sont rassemblés samedi après-midi place du Capitole à Toulouse, où les pompiers leur ont apporté un bruyant soutien

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Les manifestants, en civil et au nombre d'environ quatre cents, selon un officier de police en tenue, ont chanté la Marseillaise avant de prendre la direction de la préfecture.

Les pompiers en renfort
Treize véhicules de pompiers, dont certains portaient la mention "pompiers en colère", sont arrivés sur la place du Capitole toutes sirènes hurlantes et sont
passés sous les applaudissements nourris des policiers.
"Les pompiers ont aussi besoin de sécurité et de respect lors de leurs interventions", a commenté un fonctionnaire du commissariat central de Toulouse,
rappelant que les "interventions des secours dans les quartiers sensibles sont toujours appuyées" par les forces de l'ordre.

Mercredi, l'État a annoncé une enveloppe de 250 millions d'euros et un ensemble de mesures comprenant la livraison de nouveaux matériels, dont 21.700 gilets capables d'arrêter les balles de kalachnikov, 8.000 casques, 4.700 boucliers balistiques, 3.080 nouveaux véhicules dès 2017, ou la réfection des commissariats et casernes de gendarmerie.

Insuffisant pour les manifestants
Mais, pour les manifestants, interrogés par l'AFP, toutes ces mesures prises pour calmer la grogne "ne répondent pas aux besoins".
"On a essayé avec un gros chiffre de faire taire la protestation. Seulement, on ne sait pas comment cet argent sera employé", a affirmé un fonctionnaire de la Brigade de nuit, réclamant sous le couvert de l'anonymat "par peur des sanctions", comme ses collègues, des "moyens matériels et humains" ainsi que "des ordres clairs et de la considération de la part de la hiérarchie".
"Ce sont des mesurettes, pas précises. Nous, nous voulons exercer sereinement notre métier", a fait valoir un membre d'une Compagnie d'intervention, déplorant qu'on demande aujourd'hui à "la police de la quantité plutôt que de la qualité".
Son collègue et ami a lui dénoncé "le sous-effectif": "Ça fait 30 ans que je suis dans la police. Je la vois se déliter. Dans notre compagnie, nous étions 80, nous ne sommes plus que 40", a-t-il dit.

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