Un petit-déjeuner solidaire s'est déroulé ce mercredi matin, devant l'école Marie et Pierre Curie de Toulouse, à l'initiative de RESF (réseau éducation sans frontières) pour soutenir deux familles en grande précarité et menacées d'expulsion, dont les enfants sont scolarisés dans l'établissement.
C'est une opération à l'initiative de RESF (réseau éducation sans frontières), baptisée #DeconfinonsLeursDroits. Chaque mercredi, une école se mobilise pour demander la régularisation de familles sans papiers.
Ce mercredi 24 mars, c'est l'école Marie et Pierre Curie de Toulouse qui organisait un petit-déjeuner solidaire. L'occasion d'attirer l'attention des parents d'élèves sur la situation de deux familles en grande précarité et sous le coup d'une OQTF (obligation de quitter le territoire français). Leurs enfants sont scolarisés dans cette école.
La mobilisation a été forte, beaucoup de parents ont signé la pétition initiée par RESF. "On est une école assez solidaire", explique cette maman, "on se parle beaucoup entre nous et j'ai décidé de venir pour signer la pétition et discuter de ce qu'on pouvait faire pour ces familles en grande difficulté et en détresse".
"L'objectif de la FCPE, c'est de montrer notre solidarité à l'égard de ces familles", ajoute Amina Messabis, la représentante des parentes d'élèves FCPE. "Et d'essayer de faire remonter les choses, de faire un peu de bruit pour que les interlocuteurs de ces familles, en l'occurrence la Préfecture, soient alertés de la situation de ces familles".
C'est terrible de vivre à cinq dans un appartement, sans ressources, sans travail, sans perspective d'avenir.
"Leur place est parmi nous"
C'est le quatrième café solidaire organisé par RESF en peu de temps. "Il s'agit ici de deux familles", précise Jean-François Mignard, le Porte-parole de Réseau éducation sans frontière, "mais dans l'agglomération toulousaine, il s'agit d'une cinquantaine de familles concernées par le même problème, ce qui représente environ 140 personnes. Elles sont en délicatesse administrative comme on dit et nous, on considère que leur place est parmi nous".
Un autre café solidaire est d'ores et déjà prévu mercredi prochain, 1er avril, au collège Ernest-Renan, dans le quartier de la Terrasse, à Toulouse.