Pour sa 9ème édition, le festival de photographie MAP réunit une nouvelle fois à Toulouse la grande famille de la photo. Amateurs et professionnels s'exposent à tous les publics, et nous raconte leurs "Histoires de familles", thème retenu pour l'édition 2017, qui dure tout le mois de juin.
Quand la grande famille de la photo se réunit, c'est un festival ! Le MAP débarque à Toulouse et Saint-Bertrand-de-Comminges pour une 9ème saison ce mois de juin.
Dans la famille des photographes, on voudrait de grands noms de la photographie : Yan Morvan, Olivier Jobard, l'agence Noor et l'agence Myop sont les invités à l'honneur cette année. On voudrait aussi de jeunes talents : on découvrira donc le travail des lauréats de la bourse MAP 2017, qui ont aussi travaillé sur la thématique de cette édition "Histoires de familles".
En plus des expositions, des ateliers, des visites guidées, des rencontres sont proposées au public. C'est assez rare pour être souligné, le festival MAP est entièrement gratuit. Voici quelques-unes des expositions de l'édition 2017, programme complet ici.
- C'est l'histoire d'une artiste qui récupère dans une brocante une malle contenant toutes les photos d'une famille. "Comment sans scrupule, on pouvait jeter toute une vie de famille ?". Le travail de Manon Weiser questionne la mémoire oubliée. Manon Weiser "Sabotage familial", au Musée Paul Dupuy
- C'est l'histoire d'une famille syrienne, une parmi tant d'autres, qui tente de traverser l'Europe. 10 pays, autant de frontières, et à l'arrivée la Suède un pays à l'opposé du leur. Un périple vécu aussi par ces cinq jeunes afghans partis pour la France. Pour qui le mot « Kotchok », qui signifie caché, passé en contrebande prend tout son sens. L'exposition d'Olivier Jobard et de "Tu seras suédoise ma fille/ Kotchok" aux Olivétains Saint-Bertrand de Comminges
- C'est l'histoire d'une vie. Celle de sa fille Suzanne, 7 ans, atteinte d'une leucémie. Il la photographie depuis leurs vacances en Corrèze jusqu'à l'hôpital, suivant l'évolution de sa maladie. " Julien Magre nous confie avec délicatesse un hommage à la vie dans ce qu’elle a de plus beau, de plus dur, de plus pervers et de plus violent." A voir au musée Paul Dupuy à Toulouse : Julien Magre, « Je n’ai plus peur du noir »
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