A Toulouse, trouver une pharmacie est chose aisée. Dans certains quartiers, sur quelques centaines de mètres, on en trouve plusieurs. Si l'usager ne s'en plaint pas, ce n'est pas le cas des professionnels qui subissent de plein fouet ce surnombre qui met en péril l'économie du secteur.
A Toulouse, il y a selon les chiffres de l'Agence régionale de la santé, une pharmacie pour 2700 habitants, un chiffre bien supérieur à la moyenne qui est estimé à 4500 habitants. Il y a donc saturation du marché. A cela s'ajoute, la baisse des marges sur les médicaments et la diminution des remboursements. Certaines officines tirent la langue. Une vingtaine d'entres elles seraient en difficulté sur les 166 que compte la ville rose.
Conscient du problème, le syndicat des pharmaciens et l'ARS préconisent, un regroupement des pharmacies et le transfert vers d'autres communes. Le désengorgement du centre ville permettrait l'implantation d'officines là où il y a un manque évident.
VIDEO / le reportage de Stéphanie Bousquet et Virginie Bealieu