Une résidente de l'établissement pour personnes âgées et dépendantes Saint-Exupéry, dans le quartier de Montaudran à Toulouse a été victime de plusieurs coups par un membre du personnel de nuit de la maison de retraite. L'établissement public qui dépend de la mairie de Toulouse, a reconnu les faits.
C'est une triste histoire qui s'est déroulée dans la nuit du samedi 12 juin dernier. Une résidente de l'Ehpad Saint-Exupéry, située dans le quartier de Montaudran à Toulouse a été victime de plusieurs coups par un membre du personnel de la maison de retraite. C'est ce qu'affirme l'un des proches des enfants de la résidente, qui a contacté la rédaction de France 3 Occitanie. Il assure que "la dame a été couverte de bleus et est complètement traumatisée. Il ne faut surtout pas laisser dans l'ombre cette histoire, pour que cette mésaventure ne se reproduise pas", insiste-t-il dans son courriel.
La direction de l'Ehpad reconnaît les faits
La mairie de Toulouse, dont dépend cet Ehpad, ainsi que la direction de l'établissement ont reconnu les faits : "La mairie de Toulouse est profondément choquée des faits qui se sont déroulés dans la nuit du samedi 12 juin, à l’Ehpad Antoine de Saint-Exupéry, à l’encontre d’une résidente. Au réveil, une personne âgée présentait des traces de coups portés au visage. Cette dernière a clairement identifié un agent de nuit comme responsable.".
D'après la municipalité toulousaine, la victime a été prise en charge en urgence "pour un examen médical. Elle a pu regagner la résidence le soir même. En parallèle, la famille et le tuteur ont été directement informés. Un signalement a été fait par la directrice auprès de la police et le tuteur a déposé plainte."
L'auteur présumé placé en garde à vue
Des sanctions contre l'auteur présumé des faits ont été prises ainsi qu'à l'encontre d'un autre agent de nuit. La femme qui a agressé la résidente a reconnu les faits et a été placée en garde à vue. "Elle sera prochainement entendue par un juge et une procédure de licenciement a été entamée", précise la mairie de Toulouse.
Par ailleurs, une autre procédure a été engagée à l'encontre du second agent, présent le soir des faits, "pour ne pas avoir alerté sa hiérarchie sur les agissements de sa collègue. Cet agent a été contraint de changer d’établissement et de passer en horaires de journée, pour assurer un encadrement renforcé.".