Un policier a été blessé dimanche soir à Toulouse lors de l'interpellation des voleurs avec effraction. Ses jours ne sont pas en danger. Son collègue a tiré dans les pneus pour stopper le véhicule.
Un policier a été blessé dimanche soir lors de l'interpellation de cambrioleurs dans le quartier de Borderouge à Toulouse, a-t-on appris de plusieurs sources policières.
Le policier de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) intervenait avec ses collègues rue Amable Benoit de Saint-Ange sur une tentative de vols par effraction. Les deux auteurs présumés, arrivés à bord d'un véhicule volé, un Volkwagen Tiguan, venaient d'en dérober un second, une Fiat 500.
Selon nos informations, c'est avec ce deuxième véhicule que l'un des voleurs a percuté la voiture de la BAC. Un policier a alors tenté de l'extraire du véhicule mais il a repris la route, traînant le policier sur plusieurs mètres. L'un de ses collègues a tiré (une seule fois) dans le pneu avant gauche pour immobiliser le véhicule en fuite.
Un mineur de 17 ans et demi a été interpellé et placé en garde à vue. Le ou les occupants de l'autre véhicule ont réussi à prendre la fuite. Le policier a été blessé au dos, au genou et à la cheville gauche. Il a été transporté par les pompiers au CHU de Purpan et a bénéficié d'un arrêt de travail initial de 3 jours.
Le syndicat Unité SGP Police souligne "le sang froid et le professionnalisme des intervenants et souhaite un prompt rétablissement au policier blessé. Cette tentative d’homicide sur un fonctionnaire de police indigne une nouvelle fois l’ensemble des policiers lesquels oeuvrent jour et nuit pour mettre hors d’état de nuire des individus qui n’ont aucun respect pour la vie humaine ni l’intégrité physique des personnes". Le syndicat demande "la plus grande sévérité à l’encontre des auteurs".
Pour le syndicat Alliance, "cette nouvelle affaire démontre, une fois de plus, la difficulté d'exercer le métier de policier à Toulouse où les forces de l'ordre doivent constamment faire face à des individus déterminés pour qui la vie des policiers ne compte pas".
En VIDEO / le reportage de Guillaume Bertrand et Eric Foissac :