La mairie de Toulouse accentue la repression contre les mauvais conducteurs ou plutot ceux qui se garent mal. Le phénomène des voitures ventouses a pris énormément d'ampleur dans la ville rose. Parmi les mesures avancées : agrandir la fourrière.
Si une voiture est garée sur un emplacement payant depuis des semaines, la plupart du temps, ce sont des riverains mécontents qui le signalent à la plateforme téléphonique Allô Toulouse.
La police municipale vérifie d'abord que le véhicule n'a pas roulé depuis un moment.
Dans un premier temps,le propriétaire devra payer une amende de 35 Euros. S'il ne déplace pas son véhicule rapidement, il risque la fourrière.
Entre la première amende et l'enlèvement du véhicule, le délai moyen est d'un mois.
Un travail sans fin pour ces policiers qui reçoivent une centaine de signalement de voitures ventouses par semaine.
A Toulouse, prés de 8000 véhicules atterrissent à la fourrière chaque année. Les voitures y restent en moyenne 3 semaines avant d'être récupérées par leur propriétaire.
Les frais de fourrière varient d'une ville à l'autre et Toulouse affiche des tarifs parmis les moins chers de France .
Mais la fourrière de Toulouse est devenue trop petite pour absorber tous ces véhicules, il est envisagé de l'agrandir de 160 places supplémentaires.
Pour être plus efficace dans la chasse aux contrevenants, police nationale et municipale ont signé une convention. Désormais, seuls les agents municipaux sont habilités à gérer les stationnements abusifs dans la ville rose.
Vidéo : le reportage de Julie Valin et Vincent Albinet