Toulouse : vive tension entre la direction de la Ligue de l'Enseignement et les salariés opposés aux suppressions d'emplois

Des incidents ont éclaté ce lundi entre les salariés grévistes et la direction de la Ligue de l'Enseignement Haute-Garonne au moment ou la justice examinait la situation de l'association actuellement en redressement judiciaire.

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De vifs incidents ont eu lieu devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse ce lundi en début d'après-midi au moment où la justice examinait le dossier de la Ligue de l'Enseignement de Haute-Garonne, une association qui gère notamment des centres de loisirs pour le compte de la mairie de Toulouse et qui connaît de graves difficultés financières.

La police a dû intervenir et la direction de l'association a été contrainte de quitter les lieux sous la pression des salariés, dont une partie est en grève depuis 5 semaines. Les policiers ont "escorté" la direction dans leur véhicule qui a ensuite été bloqué par les manifestants (photo ci-dessus).
La Ligue a été placée en redressement judiciaire à sa demande à la fin de l'été 2015. Le tribunal dira le 29 mars prochain si la période d'observation est prolongée de 6 mois.
Vive tension ce lundi entre direction et salariés de cette association en prise à de graves difficultés financières.

L'administration repousse le plan de sauvegarde de l'emploi

Mais parallèlement, direction et salariés attendaient surtout l'avis de la direction départementale du travail  (DIRECCTE) qui devait dire avant mardi soir 22 mars si le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est validé. La direction prévoit d'abandonner dès le 1er avril ses activités périscolaires à Toulouse où elle gère 12 centres de loisirs attachés à une école (CLAE) et 12 accueils de loisirs (ADL). 37 emplois administratifs seraient supprimés mais ce sont en tout 250 emplois d'animateurs, répartis dans ces 24 centres, qui sont en jeu dès le 1er avril prochain. Mais ce lundi soir on apprend que la DIRECCTE n'a pas validé le plan social. La direction doit donc présenter un nouveau plan, ce qui donne un délai supplémentaire aux salariés.

"Le service des Clae ne sera pas perturbé" affirme la mairie de Toulouse

De son côté, la mairie de Toulouse a lancé un nouvel appel d'offres pour la gestion de ces 24 centres. Marion Lalanne-de-Laubadère, adjointe au maire chargée des affaires scolaires, affirmé à France 3 qu'il "n'y aura pas de rupture du service public et que les centre de loisirs et Clae continueront de fonctionner". Le délai que la Dirrecte a imposé ce jour à la direction concernant son plan de sauvegarde de l'emploi est donc relativement une bonne nouvelle pour la ville de Toulouse car cela lui laisse du temps supplémentaire pour trouver le repreneur du marché. 
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