Une cyberattaque, survenue ce mardi 13 septembre, paralyse les six établissements de l'Institut National Polytechnique de Toulouse. Une rançon a été demandée par les hackers.
Depuis ce matin, impossible de visiter le site de l'Institut National Polytechnique de Toulouse. "Ce site est inaccessible", s'affiche directement si vous tentez de vous connecter. Et pour cause, une cyberattaque "d'une grande ampleur" a eu lieu lundi 12 septembre dans la soirée et s'est prolongée une partie de la nuit.
Les hackers ont demandé une rançon, son montant n'a pas été communiqué. L'INP, qui ne cédera pas au chantage, annonce avoir déposé plainte.
L'institut précise qu'il n'y a eu "aucun vol de données personnelles". Les cours et les recherches ne sont pas impactés par cette attaque car "des sauvegardes de données externes permettent le bon fonctionnement de l'activité".
Cellule de crise
L'INP de Toulouse est composé de l'école nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications (ENSEEIHT), de l'école nationale supérieure agronomique de Toulouse (ENSAT), de l'école nationale supérieur de chimie de Toulouse (ENSCT), de l'école nationale supérieure des ingénieurs en génie chimique (ENSIGC), l’École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques (ENSIACET) et l'école d'ingénieurs agronomes de Purpan.
Au total, cette attaque impacte 6.400 étudiants et 17 laboratoires de recherche.
L'Institut National Polytechnique reste en gestion de crise jusqu'au rétablissement de leur système. Un retour à la normale pourrait prendre plusieurs semaines.