Les jeunes femmes étaient recrutés dans des villages du Nigéria sur fond de croyances vaudoues et prostituées sur les trottoirs de Toulouse.
Une dizaine de Nigérians ont été interpellés à Toulouse dans le cadre du démantèlement d'un réseau de proxénétisme et de traite d'êtres humains opérant depuis le Nigeria.
La majorité d'entre eux, hommes et femmes, ont été placés en garde à vue pour leur participation présumée active à ce réseau d'esclavage sexuel, selon la même source.
Le réseau fonctionnait depuis le recrutement d'un nombre fluctuant de jeunes femmes dans des villages nigérians sur fond de croyances vaudoues, jusqu'à leur transport et leur prostitution dans les rues toulousaines, sous la surveillance de proxénètes, tous nigérians et nigérianes, également en charge de la collecte des fonds.
L'enquête est codirigée par la section de recherches de la gendarmerie de Toulouse et l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains.